Humanisme et Lumières
travaille à développer l'esprit des Lumières et proposer une perspective de progrès au 21e siècle
Humanisme et Lumières
Comment envisager au 21e siècle un humanisme fédérateur et une nouvelle ère des Lumières ?
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partage des textes et des reflexions pour construire un humanisme et une éthique au 21e siècle
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Humanisme et Lumières

 

Le but des auteurs s'exprimant sur le Site « Humanisme et Lumières » est de travailler à une prise de conscience de valeurs universelles, communes à tous les hommes et susceptibles de les rassembler. « Humanisme et Lumières » a donc pour objet la diffusion de réflexions sur une morale civique, susceptible de constituer la pensée humaniste d'aujourd'hui, ouverte sur l'avenir et à l'universel ; et dans cet esprit les textes présentés ici s'efforcent d'éclairer les problématiques sociétales posées par notre époque et pour l'avenir, aux niveaux national, européen et mondial.

 

Le respect de la liberté absolue de conscience, excluant tout dogmatisme en matière de conceptions métaphysiques, fondement de la laïcité dans la société, est le principe de base commun à tous les auteurs s'exprimant sur ce site.

Il convient de préciser que la liberté absolue de conscience laisse à chacun le droit de cultiver ses propres références métaphysiques, de pratiquer telle religion de son choix ou de n'en pratiquer aucune, qu'elle reconnaît la liberté de croire en Dieu et en l'immortalité de l'âme, aussi bien que le droit de nier l'existence de dieu et de prétendre que l'âme se détériore en même temps que le corps pour s'éteindre avec la mort... Autrement dit tout être humain a le droit d'être athée ou agnostique, autant que d'avoir et de pratiquer une religion.

Le respect de la liberté absolue de conscience laisse donc à chacun le choix de ses conceptions métaphysiques. Mais en contrepartie, il exclut l'intolérance, il oblige chacun à reconnaître cette liberté aux autres et par conséquent à ne jamais chercher à imposer ses propres conceptions des choses et de la vie, ni les symboles qui les caractérisent.

Ce principe conduit aussi à l'acceptation du débat sur les différentes façons de concevoir des réponses aux grandes questions métaphysiques, sans jamais en faire une question personnelle ; le débat ne devant en aucun cas mettre en cause l'individu et sa liberté, il ne peut porter que sur les arguments philosophiques, culturels ou autres, de nature à expliquer ou justifier, les différentes conceptions métaphysiques confrontées.

Le principe de laïcité étant admis, comment envisager pour le 21e siècle un humanisme fédérateur et une nouvelle ère des Lumières ?

 

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Mondialisation et cultures

La mondialisation économique laisse-t-elle encore une place pour les cultures locales ?

Qu’est-ce qu’une culture ? C’est un ensemble de savoirs, de savoir-faire, de croyances, d’usages, de comportements, et de valeurs. Les valeurs sont ce qui distingue une culture civilisée de la barbarie. On a parlé de choc des civilisations, on aurait du parler de choc des cultures et même plutôt de compétition des cultures, car elles s’interpénètrent de plus en plus, il n’y a pas vraiment de front. Toutes les cultures se valent-elles, comme le prétendent les relativistes ? L’idée confortable selon laquelle les cultures se vaudraient toutes, doit être examinée à la lumière de ce que l’on considère comme des valeurs. Tous les hommes sont égaux en droit et en dignité, cela ne veut pas dire que tous les hommes sont égaux en valeur. Hitler, en valeur, n’est pas égal à de Gaulle[1]. De même, toutes les cultures ne sont pas égales en valeur. 3000 ans avant Jésus Christ, la culture égyptienne était supérieure à la culture grecque ou gauloise. Au dixième siècle, la culture des Arabes était bien supérieure à la culture des Européens. Ceci ne signifie pas qu’en tant qu’être humain, en droit et en dignité, l’Égyptien était supérieur au Grec ou au Gaulois, ni que l’Arabe était supérieur en droit et en dignité au Franc.

Islam et Démocratie

Avant Propos :

Lors d’un échange avec un ami qui se définit comme humaniste et pragmatique, il me déclare que l’Islam est incompatible avec la démocratie. Je lui demande de développer un peu plus son affirmation. Il me répond : pas besoin de développer, il n’y a qu’à regarder : On n’a jamais vu de démocratie dans un pays musulman en citant la Libye, l’Irak, Afghanistan, Syrie, Turquie…CQFD

J’avoue que face à cet « argument » je n’avais rien à ajouter. Pas parce qu’il était solide, mais parce qu’il sonnait creux !

J’ai néanmoins répondu à cette affirmation avec une autre du même niveau.

Je lui déclare alors que tous les éléphants qui portent des lunettes noires deviennent invisibles !

La preuve ? Personne n’a jamais vu un éléphant avec des lunettes noires !

Il me répond en souriant qu’il n’a rien compris et que c’est un raisonnement absurde.

Je le remercie, fin de discussion !

La passion conduit à l’aveuglement. Quelle que soit la cause que nous voulons défendre, aussi juste soit-elle, il est nécessaire d’user de notre raison.

Défendre la démocratie avec des arguments irrationnels est loin de lui rendre service. Etre humaniste c’est être attaché à des valeurs, c’est faire l’effort de constater, d’analyser et de conclure (dans cet ordre). C’est également respecter l’autre dans ses convictions. Laisser la place au dialogue et à la communication.

"La Vérité est un grand Miroir tombé du ciel qui s'est brisé en mille morceaux, chacun possède un tout petit morceau mais personne ne détient toute la vérité" (Djalâl ad-Dîn Rûmî)

Réseaux sociaux et démocratie

Une équation complexe.
 
 
L’actualité récente m’a fortement interpellé sur le dialogue entre les citoyens et leurs dirigeants, ainsi que le dialogue entre les citoyens entre eux ; dans ce cadre c’est tout particulièrement le rôle et l’influence des réseaux sociaux qui a attiré mon attention. Je pense par exemple à l’utilisation à outrance de Twitter par le président américain ou aux campagnes de communication sur de nombreux réseaux de la part de groupes de pensée et d’influence réunis autour d’un projet ou d’une opposition commune, comme ‘la manif pour tous’ en réaction au mariage pour tous. Les exemples sont nombreux et j’en citerai un dernier : les récentes manifestations des ‘gilets jaunes’ qui sortent du cadre traditionnel que nous connaissions : pas d’organisateur officiel affiché, pas de parti politique, pas de syndicat, pas d’organisation non gouvernementale, et surtout aucune structure ni existence officielle : pas de déclaration en préfecture et pas de service d’ordre comme il est de coutume dans ce genre d’événement. Les réseaux sociaux, Facebook, Twitter, Telegram et d’autres, sont devenus des outils incontournables, mais jusqu’à quel point ? Quels sont les risques ? Allons-nous vers une société au sein de laquelle les informations, même officielles, ne vont plus circuler par les canaux habituels ? Le journal officiel de la république française sera-t-il un jour remplacé au profit de posts Facebook ou de stories Instagram... ?