La notion de web 3.0 est encore toute récente, même si les chercheurs en informatique en parlent depuis bientôt 10 ans. Cette terminologie « web x.0 » permet d’illustrer les évolutions d’Internet, cet outil qui avait été créé dans les années 1990 sous sa version web 1.0. A sa création, il diffusait l’information de manière descendante (sites statiques). Quand la version web 2.0 est arrivée dans les années 2000, Internet est devenu un objet social et communautaire (forums, blogs…), et son utilisateur y est devenu actif. Avec le web 3.0, nous sommes entrés dans l’ère des objets connectés, de la mobilité, centrée sur le besoin de l’utilisateur. De manière plus concrète, un individu peut interagir avec Internet, via des objets comme sa tablette, son smartphone, sa montre, ou encore sa voiture, connectés en permanence à l’outil qui est programmé pour le suivre dans l’espace et le temps et enregistrer ses mouvements et ses préférences. Et la révolution réside dans le fait qu’Internet est capable de comprendre ses comportements et ses demandes, et de lui proposer des services, solutions ou alternatives en fonction de l’analyse qu’il aura faite de l’environnement. Par exemple, si vous vous trouvez dans la rue et demandez oralement à votre smartphone de vous trouver un restaurant italien qui fait de la vente à emporter, il vous transmettra toutes les adresses qui se trouvent autour de vous. Et si vous continuez de marcher dans la rue, il s’adaptera et mettra à jour cette liste au fur et à mesure. Le web 3.0 est donc une version centrée sur l’individu et l’hyperréactivité à sa demande ou à ses besoins.
Je vous laisse imaginer ce que peut être le travail web 3.0 dont je vais parler plus en détails dans le propos qui suit.