Mes études d’abord, mes expériences professionnelles ensuite, m’ont amenée à m’intéresser à la SOUFFRANCE AU TRAVAIL et c’est sur ce sujet que je voudrais échanger avec vous dans le but de pouvoir contribuer au progrès social que serait dans le monde du travail une meilleure pratique de nos vertus républicaines de liberté, d’égalité et de fraternité.
Quand on tape « souffrance au travail » sur Google, on voit immédiatement apparaitre sur la première page une multitude de liens vers des sites comme souffrance-et-travail.com, souffrancetravail.fr, et des sites dédiés à la psychologie ou à l’actualité. La formule est répandue, diffusée, médiatisée, parfois peut-être surmédiatisée à tel point qu’elle devient une arme que les salariés brandissent devant leur employeur, et celui-ci feignant de ne pas la voir de peur d’être obligé de s’en défendre.
En 2008, quand j’étais étudiante, internet n’était pas si prolifique sur la question : en quelques années, la souffrance au travail dans ses effets actuels est devenue un des sujets majeurs, qu’on a demandé aux directions des ressources humaines de traiter ou d’étouffer. Il semble pourtant qu’elle ne date pas des années 2000 comme on a tendance à le penser, et qu’elle serait le résultat de quelques décennies de changements (ou mutations) sociétaux.
Je vais articuler cet article autour de trois axes :
D’abord en essayant de préciser l’identité de la société moderne ;
Ensuite en analysant les contraintes de la vie professionnelle aujourd’hui ;
Enfin, en réfléchissant aux actions à mener pour pallier ce problème de société.