Après la Crise que nous vivons, la crise du Covid19 tout devrait changer. Quels changements faut-il espérer ? L’idée de progrès serait-elle désormais régressive ? Faut-il préférer un rebond de la croissance ou la décroissance ? Faut-il agir politiquement : Poursuite de la mondialisation ou relocalisation économique ? Quelle gouvernance mondiale ? Empire mondial ou république universelle ? Pour faire travailler les Européens, et surtout les Français, de façon plus efficace. Gestion de la main d’œuvre en flux tendu ? Ou association du travailleur à l’entreprise ? En ce qui concerne la France, quelle évolution sociétale ? Communautarisme à l’anglo-saxonne ? Ou République une et indivisible ? De quel type de gouvernement faut-il rêver ? Renforcement du pouvoir présidentiel ? Ou rééquilibrage avec la représentation populaire ? Quelle doit être la place des services publics dans la République ? Gestion nationalisée et exclusivité ? Ou privatisation et concurrence ? La répartition de la richesse dans un système mondialisé : Ruissellement ou redistribution ? Quelle éducation donner à la jeunesse ? Éducation citoyenne par les fonctionnaires de l’Éducation Nationale ? Ou éducation par la famille, les religieux et l’enseignement privé ? Quelles valeurs faut-il donner comme références à la jeunesse ? Valeurs humanistes et au sommet la dignité humaine ? Ou valeurs techniques et au pinacle la fortune ? L’individualisme et le sentiment de solidarité : Solidarité citoyenne ou solidarités communautaires ?
Maintenant, il faut bien voir que la complexité humaine supporte mal les solutions extrêmes. L’humaniste, attaché à la libre autonomie des individus et à l’organisation libérale et pacifique des sociétés, sera donc souvent conduit à remplacer le soit-soit par du « et en même temps ». Il s’agira alors de mesurer jusqu’où il faut aller, dans un sens ou dans l’autre, pour assurer un progrès véritablement humain.
Rien ne sera plus comme avant? Peut-être! Mais il n'est pas impossible que "tout change, pour que rien ne change".