Occident et Mondialisation

C'est en raison de la prétention de l'Occident à promouvoir l'universel, que notre planète est devenue ce qu'elle est ; la globalisation[2] marque une apothéose de l'Occident ; mais par la globalisation, le Deuxième monde menace la domination occidentale ; comment affronter cet effet de ressac ?

Le mot « Occident » semble jouir d'une sorte de renaissance. Alors qu'au 20ème siècle il était l'expression d'une culture ultraconservatrice en perdition[3] et, avec la croix celtique, l'enseigne d'un mouvement extrémiste réactionnaire, il exprime aujourd'hui une idéologie et une volonté d'influence. Après l'effondrement de l'URSS, on est passé de la « solidarité Atlantique » à la « solidarité Occidentale ». Le mot a désormais une portée morale : l'Occident c'est la Bible plus la philosophie grecque. Méga-identité, Occident élimine France et même Europe. Pourtant, nombreux sont ceux qui persistent à broder sur le thème du déclin de l'Occident.

Laïcité et République

La laïcité est un sujet d'actualité, car des voix s'élèvent de divers côtés pour interpréter les lois de la République, voire les mettre en cause. Lors du colloque de la « Conférence des responsables des cultes en France », le 17 octobre 2011[1] , l'ensemble des représentants des Églises soutenaient que la loi de 1905 n'est pas censée « séparer les Églises de la société », que « l'espace public ne relève pas de l'État » et que les religions doivent avoir « le loisir de s'y exprimer ».

La laïcité a un point commun avec l'humanisme et la spiritualité : la morale ! La spiritualité en effet, c'est la recherche d'une morale émanant d'une transcendance ; l'humanisme, c'est la définition d'une morale centrée sur l'homme ; et la laïcité, c'est l'élaboration démocratique, hors de toute référence religieuse, d'une morale du comportement social. Toute personne soucieuse d'étude de la morale, s'intéressera donc au sens de ces trois termes.

Et il est important, en priorité, de réfléchir à la laïcité.

Ceci nous conduit à poser la question : comment faut-il comprendre la laïcité dans notre république ?

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Humanisme et Lumières

 

Le but des auteurs s'exprimant sur le Site « Humanisme et Lumières » est de travailler à une prise de conscience de valeurs universelles, communes à tous les hommes et susceptibles de les rassembler. « Humanisme et Lumières » a donc pour objet la diffusion de réflexions sur une morale civique, susceptible de constituer la pensée humaniste d'aujourd'hui, ouverte sur l'avenir et à l'universel ; et dans cet esprit les textes présentés ici s'efforcent d'éclairer les problématiques sociétales posées par notre époque et pour l'avenir, aux niveaux national, européen et mondial.

 

Le respect de la liberté absolue de conscience, excluant tout dogmatisme en matière de conceptions métaphysiques, fondement de la laïcité dans la société, est le principe de base commun à tous les auteurs s'exprimant sur ce site.

Il convient de préciser que la liberté absolue de conscience laisse à chacun le droit de cultiver ses propres références métaphysiques, de pratiquer telle religion de son choix ou de n'en pratiquer aucune, qu'elle reconnaît la liberté de croire en Dieu et en l'immortalité de l'âme, aussi bien que le droit de nier l'existence de dieu et de prétendre que l'âme se détériore en même temps que le corps pour s'éteindre avec la mort... Autrement dit tout être humain a le droit d'être athée ou agnostique, autant que d'avoir et de pratiquer une religion.

Le respect de la liberté absolue de conscience laisse donc à chacun le choix de ses conceptions métaphysiques. Mais en contrepartie, il exclut l'intolérance, il oblige chacun à reconnaître cette liberté aux autres et par conséquent à ne jamais chercher à imposer ses propres conceptions des choses et de la vie, ni les symboles qui les caractérisent.

Ce principe conduit aussi à l'acceptation du débat sur les différentes façons de concevoir des réponses aux grandes questions métaphysiques, sans jamais en faire une question personnelle ; le débat ne devant en aucun cas mettre en cause l'individu et sa liberté, il ne peut porter que sur les arguments philosophiques, culturels ou autres, de nature à expliquer ou justifier, les différentes conceptions métaphysiques confrontées.

Le principe de laïcité étant admis, comment envisager pour le 21e siècle un humanisme fédérateur et une nouvelle ère des Lumières ?

 

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