Il existe différentes façons de rendre compte des données de nos sens. Le sentiment d'avoir raison peut être puisé à plusieurs sources. Peut-on parler de plusieurs rationalités ? Est-il raisonnable de faire totalement confiance en la raison[1] ? N'y a-t-il de vérité que scientifique ?
Certains ont voulu remplacer la vérité du dogme religieux par celle du dogme scientifique, réunifier lumières de la raison et illumination mystique. Il en est issu un scientisme matérialiste naïf. Il faut distinguer deux domaines séparés, celui des sciences et celui des traditions mystiques. Pourtant, certains éprouvent le besoin de fonder l'éthique en vérité objective, et tentent de renouveler la quête alchimique de la « Réalité Ultime[2] » : « Une mystique, faisant bon ménage avec un irrationnel que la nouvelle science serait censée ''confirmer'', a pu submerger parfois des scientifiques de valeur[3]. » D'autres voient dans ce scientisme matérialiste le triomphe des lumières de la raison, sur les ténèbres de l'obscurantisme religieux et de l'irrationnel.
Les illusions d'une science toute-puissante sont paradoxalement à l'origine de déviations, conduisant aux résurgences du mysticisme et de l'irrationnel. Le développement explosif, en quantité et en qualité, des sciences et des techniques, pose des problèmes de civilisation. Il est nécessaire de définir et limiter le domaine des relations entre notre rationalité et les choses. Les choses de la nature étant restées ce qu'elles étaient et notre raison discursive aussi, c'est le rapport entre elles s'est renouvelé. Plus précisément, ce qui a changé c'est le rapport « abstrait/concret », tel qu'il apparaît dans la pensée scientifique moderne.
La découverte, en Orient, en Extrême Orient, et en Amérique latine, d'une pensée différente de celle de l'Occident a pu provoquer un éblouissement ou un rejet. Il ne faut en concevoir ni un syncrétisme illégitime, ni une ignorance réciproque. Mais s'agissant de la logique scientifique et des expériences mystiques[4], il faut voir que le passage d'un niveau à l'autre est lié à la question des rapports du corps avec l'esprit. Question qui reste posée, ainsi que les conséquences relativistes qui en découlent, concernant la diversité des spiritualités.
La reconnaissance en Occident de la réalité du monde des rêves, et les « expériences » de méditation contemplative importées d'Orient, comme aussi la psychanalyse et le surréalisme, ont renforcé l'idée d'une « Réalité Ultime ». Mais la science s'est précisément développée en rupture avec ce type d'expériences subjectives ; cela justifie précisément la distinction entre expérience et expérimentation. Les sciences posent des questions. Les traditions mystiques donnent des réponses. Mais les réponses a priori des traditions mystiques, qui se veulent globales, ne répondent pas aux questions de la science, qui de son côté a en principe renoncé à la « complétude ».
La rationalité scientifique de la psychanalyse a été l'objet d'une polémique entre Freud et Jung ; il reste que c'est chez Freud et ses disciples que sont apparus, sous forme d'intuition, « les critères de scientificité d'une pratique de recherche : la reproductibilité chaque fois que c'est possible, la porte ouverte à une réfutation future, et surtout le renoncement à une explication totale qui servirait à fonder une métaphysique[5]... »
La réalité est-elle rationnelle ou non ? La réponse est, semble-t-il, indécidable. La théorie scientifique ne dévoile pas plus l'essence des choses, que ne le font la connaissance mythique ou la révélation mystique. Ceci relativise chaque tradition de connaissance. Sans prêcher pour un retour à l'obscurantisme et à la confusion, et en admettant le caractère irremplaçable des méthodes rationnelles occidentales, on peut reconnaître le caractère non moins central et irremplaçable des autres traditions « pour ceux qui en sont nourris ». Ce relativisme de la connaissance conduit au constat d'une distance infranchissable, entre deux modes de connaissance que sont la science et la tradition mystique, et à une critique alternative et réciproque de chacun de ces modes de connaissance.
Les tentatives de fonder une éthique sur la connaissance scientifique ont conduit à des expériences malheureuses ; elles ont en effet été utilisées pour justifier des régimes totalitaires. L'éthique ne peut pas se fonder sur la science, car si la science nous dit comment marchent les choses, elle ne dit pas ce qu'il faut faire de cette connaissance. L'éthique est à fonder ailleurs. L'éthique peut-elle se fonder sur la raison ? En partie, mais la logique qui détermine le comportement moral part toujours de prémisses issues de la culture et du fonds émotionnel humain. L'éthique peut-elle s'opposer à la raison ? Oui, chacun a pu le constater dans sa vie, et des expériences récentes ont même montré que le cerveau, de lui-même, propose des réactions d'empathie ou d'équité parfois contraires à la logique. Les jugements de valeur ne peuvent pas se déduire des jugements de réalité. Ce qui doit être ne se déduit pas de ce qui est. Le réel n'est pas la Vérité, il se contente d'être la réalité. C'est nous qui construisons une vérité autour de lui, en vue de certains objectifs. Nous tentons une maîtrise objectivable d'une nature toujours enveloppée des voiles appropriés. Il semblerait que la Vérité toute nue ne puisse se contempler que dans l'obscurité et sans paroles, chacun pour soi.
« Le relativisme défendu ici n'implique pas que tout se vaut [...] Bien au contraire... Il faut distinguer entre raison et déraison, ou entre la sagesse et l'imbécillité[6]. [...] Seule une universalité de la pratique peut être atteinte, et non celle, illusoire, qui découlerait d'une universalité théorique posée a priori. » En ce qui concerne les valeurs éthiques, la seule universalité possible est celle qui se construit par la coexistence et le dialogue. L'universalité du langage scientifique ne peut être effective qu'au prix de son amoralité. La science ne permet pas d'établir ce que doit être l'avenir de l'humanité, elle ne peut pas être le vecteur d'un nouveau mysticisme.
Au sujet du rapport entre le mysticisme et la rationalité, il faut parler des mystiques authentiques, censés avoir eu accès à des expériences hors du commun et chez qui le caché et le mystère, pour inintelligibles qu'ils fussent, recouvrent une réalité, ou tout au moins une expérience psychique intéressante, originale et présumée « vraie ». On peut trouver une preuve de cette « vérité » dans les expériences réalisées sur des personnes de culture positiviste qui, sous l'effet de substances hallucinogènes, reproduisent les mêmes « expériences ». Ces « visions », de même nature dans tous les cas, quelles que soient la culture et la religion des sujets, prennent le caractère d'observations objectives. Mais ceci prouve seulement la présence, au fond de l'inconscient, d'un fonds commun à toute l'humanité ; peut-être des archétypes selon Jung, tout simplement hérités des débuts de l'histoire de l'espèce humaine comme l'a suggéré Freud.
On peut se proposer de rechercher, dans les textes ou discours des traditions mystiques, quel type de rationalité, ou d'irrationalité, y est exprimé. Il s'agit parfois d'un recours systématique à l'irrationnel comme moyen de briser les cadres limitatifs qu'impose la raison, par des individus que des expériences vécues, envahissantes et indicibles, ont convaincu du caractère trompeur des argumentations rationnelles. Ils se groupent souvent en communautés et adoptent entre eux une forme d'expression qui peut être relativement cohérente, une anti-raison consciente et militante, qui peut se manifester par l'art et parfois par la violence. Il faut néanmoins distinguer ce qui est anti-raison assumée et militante, non dénuée parfois de grandeur et de richesse, notamment artistique, de la simple déraison abêtissante.
Dans certains cas, la raison est utilisée, en complément à l'illumination, comme un outil de discours explicatif. Il s'agit là de l'élaboration d'un discours logique à partir de prémisses non fondées ou même de sophismes, d'une apparence de logique établissant des rapports de causalité fantaisistes, et des rapports infondés entre des faits parfois étrangers les uns aux autres.
Enfin, la défense des intérêts de la raison peut se traduire par une pulsion interprétatrice, qui conduit à tenter d'expliquer l'inexplicable. On pourrait croire que Newton, les alchimistes et les kabbalistes, se rejoignent « avec aujourd'hui les physiciens quantiques spiritualistes ; ou plutôt qu'ils ne se soient jamais vraiment séparés[7] ». Cette impression est fausse. Il ne suffit pas que le discours soit rationnel ; l'usage, qui est fait par ces derniers de la raison, est entaché par des présupposés, dits ou non-dits, concernant les relations entre la raison et le réel.
Lorsqu'un événement inhabituel ou inouï se produit, nous réagissons instinctivement par un discours pour l'expliquer, d'une façon ou d'une autre. Ces explications ne peuvent être qu'interprétations et projections de schèmes préexistants sur ce que nous percevons[8]. Ces schèmes explicatifs ont été accumulés dans notre appareil cognitif, à la fois par notre culture spécifique et par le langage de la raison et de la science, qui se veut universel.
L'explication peut alors être trouvée dans une causalité physique, c'est-à-dire une interprétation par la science, en intégrant le phénomène dans un cadre abstrait permettant la prédiction par le calcul d'événements similaires encore non observés.
Toutefois, la loi physique peut difficilement être considérée comme la cause des phénomènes qu'elle prédit. Elle est elle-même un phénomène à expliquer. Pauli, qui s'est illustré en physique quantique, explique le phénomène en se ralliant à la théorie des archétypes de Jung, ces structures inconscientes présentes en nous de toute éternité. C'est un schème explicatif ambigu, comme explication scientifique, car Jung en arrive à parler de cause transcendante !
Une autre sorte de schème explicatif est qualifiée de finaliste physique : le phénomène obéirait à une loi d'évolution, qui dicterait l'état final dans lequel il devra se trouver. Il faut souligner que ce finalisme physique, contrairement au finalisme biologique, peut être parfaitement accepté comme explication scientifique. (Voir par exemple la loi d'entropie maximale de la thermodynamique.) Ce qui le distingue du finalisme biologique ou d'autres finalismes non scientifiques c'est qu'il peut être exprimé par une fonction mathématique, qu'il ne suppose l'intervention d'aucune volonté extérieure, et enfin qu'il peut être expérimenté.
Il en va un peu différemment du programme génétique, acceptable comme forme de finalisme physique, dans la mesure où bien que non exprimé mathématiquement il ne fait appel à aucune conscience transcendante.
Autre forme d'explication, l'explication probabiliste. Le mystère est dans ce cas éliminé parce que le fait est « rapporté au hasard de façon opérationnelle ». Même si la loi de probabilité n'explique pas le détail de l'événement et sa singularité, elle l'intègre dans un schème explicatif : il devait se produire avec une probabilité déterminée. Néanmoins, l'interprétation probabiliste est sujette aux dérives que sont, la loi des séries et le principe de « synchronicité » de Jung[9].
En fait, l'apparence du groupement en série n'est que le résultat de la réalisation du phénomène le plus probable ! Explication qui garde un goût d'insuffisance. La loi elle-même n'est que la description d'un mécanisme dont la cause reste mystérieuse, sauf pour les physiciens spiritualistes.
Dans un livre publié en commun par C. G. Jung et le physicien W. Pauli en 1952[10], Jung exposait son principe de synchronicité et Pauli posait la question de la relation abstrait/concret en physique, c'est-à-dire de l'utilisation systématique d'un formalisme mathématique abstrait, d'origine non empirique, dans l'explication scientifique de la réalité.
Le processus a commencé avec Kepler, à la charnière, à la fois rupture et continuité, avec la période préscientifique, magico - symbolique et alchimique. L'harmonie entre formes abstraites et réalité concrète était postulée dans la formulation mathématique, autant que dans l'approche symbolique, qui elle ne s'exprimait pas avec un appareil logico - mathématique. La démarche de Kepler était enracinée dans une conception platonicienne, proche des archétypes jungiens. On pourrait faire le même rapprochement à partir des écrits alchimistes de Newton[11].
Pour Jung, le constat d'une coïncidence improbable dévoilerait une relation acausale porteuse de signification. Cela pose le principe de l'existence pour certaines choses d'une « façon acausale d'être ordonnée », modalité qui postulerait que « réalité psychique et réalité objective soient perçues et traitées comme une seule et même réalité ». Il faut noter que Jung ne situe pas l'origine du besoin de signification.
Une controverse entre Kepler et Fludd, alchimiste, kabbaliste et rosicrucien, met en évidence un point de rupture, autour du type d'abstraction à accepter ou à rejeter.
Pour Fludd les images archétypiques sont celles de l'alchimie, symboliques et unificatrices, ouvrant à une connaissance lumineuse, alors que les mathématiques divisent et dénombrent des quantités, activité démoniaque.
Pour Kepler au contraire, ses mathématiques sont qualitatives et permettent une connaissance allant au cœur des choses, aux vrais mystères cachés derrière les apparences, aux causes et non aux effets. Pour lui, les quantités sont l'archétype du monde et le raisonnement mathématique est inné dans l'âme humaine. On est loin de Jung et de la réponse incompréhensible donnée à une question inconnue, que l'analyse de coïncidences porteuses de signification permettrait de rationaliser, tout en faisant parler la Nature dans sa totalité.
Quand nous tenons une personne pour responsable d'un phénomène, nous pouvons parler d'explication « causaliste animiste » et « finaliste animiste ». L'animisme[12] peut être vu comme une pragmatique[13] incontournable ; ceci même si nous avons des positions physicalistes réductrices, voulant que seuls des mouvements de molécules soient responsables de la psyché et de la personnalité. C'est dire que nous ne pouvons être que dualistes dans notre vie quotidienne, et obligés de distinguer le corps de l'esprit, quelle que soit notre tentation d'unifier le savoir sur la base du matérialisme scientifique.
Ne peut-on pas en déduire que les mêmes schèmes explicatifs animistes, fonctionnent dans les interprétations pré- ou parascientifiques, magiques ou mystiques, où un interprétant est ramené à expliquer le phénomène, par l'action ou l'intention d'une personne non humaine : un démon, un ange, un dieu, un animal, une classe sociale, une société, un peuple, etc.
Ainsi, dans la tradition, quel que soit le schème explicatif utilisé : causaliste physique, finaliste physique, probabiliste, causaliste animiste, finaliste animiste, même s'il n'y a personne d'évidemment responsable d'un événement et même si la cause physique immédiate est connue, on ne sera satisfait que si celle-ci est rattachée à une personne cachée, soit particulière (personnage mythique) soit générale, telle que conscience cosmique, âme du monde, ou dieu tout-puissant, pour n'en citer que les expressions les plus courantes.
L'idée suivant laquelle le délire serait une projection inadéquate de notre pensée sur la réalité, tandis que la pensée non délirante, parce que rationnelle, serait l'expression directe de cette réalité, est naïve et ne résiste pas à l'analyse, même scientifique. Si nous voulons distinguer le discours délirant d'un discours raisonnable, il faut trouver un autre critère que le discours rationnel sur les faits qui n'est lui-même qu'une projection interprétatrice par rationalisation. Ce relativisme on peut en donner l'exemple dans le phénomène de la foudre, expliqué soit comme un phénomène électrique soit comme manifestation de la colère d'un dieu. Il sera considéré comme expliqué dans les deux cas. Signalons seulement que la première interprétation sera plus efficace... notamment s'il s'agit de ses propriétés électriques ; mais que du point de vue des effets de la foudre sur un psychisme, ou une organisation sociale, la deuxième interprétation ne sera pas dépourvue d'efficacité non plus... surtout s'il s'agit d'une société animiste. Nous avons cependant du mal à accepter ce relativisme et nous voudrions que le vrai ne puisse pas être séparé de la réalité de ce qui est.
Pour relativiser encore cette tentation, nous pouvons nous référer aux philosophies du langage et rappeler le mythe biblique du pouvoir donné à l'homme, de définir les choses en les nommant. Il faut alors faire remarquer l'importance des différences d'appréhension d'une même chose par les noms différents qui lui sont donnés dans diverses cultures, et mettre en évidence l'écart entre ce que le nom désigne (de façon rigide) et sa signification.
Le langage scientifique veut donner au nom de chaque chose, une définition résultant de ses propriétés, physiques ou autres, retenues comme caractéristiques par la science. Mais nous remarquerons[14] que ces définitions ne disent pas tout de la chose et laissent toujours la place à une autre question ; pour la foudre : sa définition même complète appellerait des éclaircissements qui conduiraient aux questions sur le statut de la connaissance scientifique.
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Les sagesses exotiques sont d'autant plus séduisantes qu'elles se dispensent de toute rationalité critique. La réalité n'est évidemment pas complètement rationnelle. Néanmoins, la rationalité nous permet de comprendre dans une certaine mesure le monde et d'expliquer de façon utile les phénomènes que nous percevons. Le rationaliste pense que tout peut être connu scientifiquement, dans la mesure où l'on renonce à déterminer une nature profonde des choses, cachée sous les phénomènes. La connaissance scientifique consiste en une construction logico - mathématique de concepts, à partir de données empiriques sur lesquelles s'accorderont tous les observateurs. Elle n'est pas supposée exprimer l'essence des choses et reste révisable.
Au départ, la raison est « logos », c'est-à-dire une pensée articulée dans un discours réglementé par une grammaire ; une impression, ou une image, n'est pas une connaissance rationnelle. Le doute, l'accès critique de la pensée au réel et l'investigation analytique, sont les caractères du rationalisme cartésien. Kant y a ajouté l'examen critique des éléments de l'enchaînement logique et de ses prémisses.
Aujourd'hui, être rationnel c'est d'abord accorder le statut de référence à ce que nous pouvons connaître par l'observation et l'expérience, pour éviter une pensée tournant à vide par des raisonnements exclusivement cantonnés à l'abstrait. L'établissement des faits constitue l'étape essentielle de l'exercice de la raison ; étant entendu que dans chaque contexte d'expérience, la qualification des faits doit faire l'objet d'un examen critique. La connaissance rationnelle s'établit par le raisonnement, en enchaînant des concepts abstraits, par des liaisons logiques, à l'exclusion d'intuitions ou d'images.
L'instrument privilégié de la conceptualisation et du raisonnement logique est le langage mathématique. Un dévoiement, conduisant au pseudo rationalisme, consiste à mathématiser n'importe quoi, en appliquant un modèle mathématique à un phénomène à partir d'une analogie approximative.
Le rationnel est l'expression d'une pensée fondée sur l'observation des faits, résultant d'un raisonnement logique vérifié par l'expérimentation et contrôlé par un examen critique.
Les hypothèses qui peuvent être faites, aussi bien sur la cause première que sur la finalité supposée de l'Être, échappent au domaine du rationnel. Elles peuvent être imaginées par intuition et illustrées par des symboles. Elles ne peuvent pas être perçues en tant que faits, ni démontrées par expérimentation. Toutefois leur examen critique peut dévoiler des vices, des affirmations contraires aux faits observables ou à la saine raison, ce qui peut conduire à les révoquer en doute ou à les écarter.
[1] HENRI ATLAN « À TORT ET À RAISON » Intercritique de la science et du mythe. Seuil 1986 (60786)
[2] Notion issue des philosophies orientales, fondée sur la « non-dualité » et l'existence d'un seul Être infini et éternel, réalité à laquelle appartiendraient toutes les réalités manifestées dans l'univers.
[3] Atlan, ouv. Cite.
[4] Atlan cite à ce sujet « Mysticism and Logic », l'ouvrage publié par Russell en 1918.
[5] Atlan, ouv.cité.
[6] Atlan, ouv.cité.
[7] Atlan, ouv.cité.
[8] Atlan, ouv.cité.
[9] Ici : principe qui définit la situation où l'événement extérieur est en correspondance avec la donnée psychique qu'est l'archétype.
[10] C. G. Jung et W. Pauli « The Interpretation of Nature »
[11] B. J. T. Dobbs « The Foundation of Newton's Alchemy »
[12] Attitude consistant à attribuer aux choses une âme, explication des faits vitaux par intervention de l'âme.
[13] Pragmatique : Étude des signes en situation. (Robert)
[14] S. A. Kripke : « La Logique des noms propres »