La question de la vérité est essentielle dans la philosophie, dès ses débuts. Elle le reste car elle tient une grande place dans la vie individuelle et collective des individus et des sociétés, dans toutes les relations humaines. Dans ces temps d’incertitudes que nous vivons, nous cherchons des repères, au moins des convictions qui puissent orienter nos jugements et nos actes.
L’attention se focalise aujourd’hui, sur des entreprises, des actes et des crimes barbares, dans diverses régions du monde, notamment au Moyen orient, où s’est installé par la guerre, un Etat qui se proclame islamique. Il se réclame d’une certaine interprétation littérale et passéiste de l’islam et de son texte sacré, le Coran. Ainsi justifierait-t-il le fanatisme qui s’y exprime sans limites. Ce fanatisme serait, dans ce cas, lié à une religion, à la vérité qu’elle prétend détenir.
Cette situation conduit à un triple questionnement : que faut-il donc entendre par vérité et comment y accède-t-on ? Comment est-elle liée au fanatisme ? Comment s’en protéger ?